Nuestra fiabilidad. ¡Entrega gratuita 24 x 7 horas!

» J’ai deux amours «, un standard d’la chanson francaise cree en 1930 via Josephine Baker et ecrit Afin de Josephine Baker par Geo Koger et Henri Varna.

» J’ai deux amours «, un standard d’la chanson francaise cree en 1930 via Josephine Baker et ecrit Afin de Josephine Baker par Geo Koger et Henri Varna.

Une chanson qui commence par cette vision de l’horizon tel frontiere au pays d’une felicite :

» On dit qu’au-dela des mers. La-bas sous le ciel net. Il existe une cite. Au sejour enchante. Et sous les grands arbres noirs. Chaque soir. Vers elle s’en va tout notre espoir. » Cette cite au ciel net, au-dela des mers, site de rencontres fitness c’est la metropole lumiere qui possi?de accueilli (et meme recueilli) Josephine Baker en 1925. Cette ville qui fera de cette pauvre petite fille noire de Saint-Louis obligee de faire les poubelles Afin de manger, l’une des plus belles gloires des annees folles.

Idole des surrealistes, icone de la Revue Negre, poule de luxe et grand-mere spirituelle de Grace Jones.

» J’ai deux amours. Mon pays et Paris. Par eux toujours. Mon c?ur est content. Ma savane est belle. Mais a quoi bon le nier. Et cela m’ensorcelle. C’est Paris, Paris tout entier. »

» Ma savane » fait reference au decor exotique dans lequel evoluait Josephine Baker sur scene – seins nus, une ceinture de bananes a la taille. Une manii?re de fetiche colonialiste qui fera dire a Robert de Flers, critique au Figaro, que le spectacle de Josephine Baker : » un lamentable exhibitionnisme transatlantique qui semble nous Realiser remonter au singe en moins de temps libre que nous n’avons mis a en descendre. «

» Ma savane reste belle » : la savane, ca peut etre une metaphore concernant le sexe feminin, concernant le pubis…

» Mais a quoi bon le nier » : ici, on passe a toutes les aveux…

» et cela m’ensorcelle, c’est Paris. Paris tout entier » : Josephine Baker est en train de nous dire que renoncer a une moitie de Paris, c’est renoncer a une moitie des plaisirs, et c’est donc passer a cote de l’ensorcellement.

» Paris tout entier » , ce paraissent les deux sexes reunis…

» J’ai deux amours » fait donc echo a ce gout, tres annees folles d’ailleurs, pour la transgression et pour la bisexualite.

Inconsciemment, » J’ai deux amours » est un coming-out via le desir libertaire d’une epoque qui n’etait jamais plus en retard que la notre concernant les confortables sexuelles

Dans son livre » l’actrice est une dandy comme les autres «, Alister cite Georges Tabet, chef d’orchestre de Josephine Baker qui devoile : » au sein des annees 30, Josephine avait de breves rencontres saphiques avec de jeunes danseuses «.

» J’ai deux amours. Mon pays et Paris » peut donc se traduire par » J’ai 2 amours. Mes hommes et les femmes «, sachant que l’on prete a Josephine Baker, qui s’est mariee 5 fois et a adopte 12 bambins, des liaisons avec Colette et Frida Kahlo… Et qu’elle-meme se definissait tel une fille qui avait » nos seins d’un garcon de 17 ans «.

Donc, si l’on regarde beaucoup, Chris de Christine & The Queens n’a pas grand chose invente. Tout ce qui s’inscrit dans une affaire qui a commence depuis longtemps. Il est pertinent que Josephine Baker frequentait votre milieu ou nos m?urs etaient celles de revolutionnaires enivres au champagne ou l’on jouait nombre concernant l’ambiguite sexuelle. Il y a des photos de Josephine Baker ou on la voit remettre la coupe du plus excellent travesti au concours du Bal des folles… Ca se passe en 1937 dans un night-club qui s’appelle le » Magic City «, un endroit devant lequel » J’ai manif Afin de tous » aurait certainement scande des chefs-d’?uvre de slogans – si » Notre manif pour tous » marchait de nuit…

» Quand sur la rive parfois. Au lointain j’apercois. Un paquebot qui s’en va. Vers lui je tends les bras. Et le c?ur battant d’emoi. A mi-voix. Doucement, je dis Emporte-moi. » Le paquebot, c’est bien sur la promesse de l’aventure. La garantie de voyages que chacun ne fera jamais. Mais que Josephine Baker fera au sein des bras de ceux et de celles qui voulaient d’elle…